RÉTABLIR LA CONFIANCE DANS LES MÉDECINES DOUCES

Nous militons pour une information éclairée des usagers sur l’utilisation des médecines douces.
En savoir plus

Notre mission

L'accès à des pratiques non conventionnelles peut exposer des publics fragiles à des risques réels.

Nous informons tous les usagers sur les risques liés à l'utilisation de pratiques non conventionnelles et sur les moyens de dénoncer le charlatanisme auprès des autorités compétentes.

Notre proposition

L'image des professionnels de médecine douce de qualité doit être préservée.

  • 1
    Colliger l'information disponible publiquement sur les praticiens de médecine douce
  • 2
    Donner aux usagers l'information nécessaire pour comprendre les risques potentiels
  • 3
    Signaler à la justice les dérives de charlatans qui portent préjudice à la profession

4 FRANÇAIS SUR 10 UTILISENT LES MEDECINES DOUCES

Quels sont les moyens de savoir si un praticien est fiable ?

Impossible de vous assurer qu'un praticien est fiable car ces activités ne sont pas officiellement reconnues par le ministère de la santé.

Comprendre les risques encourus avant toute consultation

Méfiez-vous des avis sur internet, ils sont, pour des praticiens peu scrupuleux, totalement faux et visent à capter des usagers fragiles.

Lisez attentivement toutes les questions/réponses à se poser...

Les questions/réponses à se poser

Pourquoi est-il important de faire la différence entre médecines conventionnelles et pratiques non conventionnelles ?

Les médecines douces appartiennent au champs des pratiques de soins dites « non conventionnelles ».

La médecine conventionnelle se base sur des traitements démontrés scientifiquement définis par un consensus professionnel fort entre professionnels de santé ou sur des essais cliniques. la médecine conventionnelle s'appuye sur des méthodologies rigoureuses avec une efficacité médicale prouvée.

Les pratiques non conventionnelles ne se basent pas sur une démonstration scientifique ou clinique ayant permis de prouver leur efficacité, leurs effets, leurs mode d'action voire leur dangerosité. dans la majorité des cas, ces pratiques n'ont fait l'objet d'aucune étude clinique.

Peut-il y avoir une perte de chance pour le patient ?

Il est fondamental de comprendre que, si elles sont utilisees pour traiter des maladies graves en lieu et place de traitements conventionnels qui ont fait leurs preuves, ces pratiques non conventionnelles peuvent faire perdre des chances d'amélioration ou de guérison aux personnes malades.

La pratique non conventionnelle ne peut se substituer à la médecine conventionnelle. dès lors qu'elle présente des risques liés au non recours à des soins médicaux conventionnels ou qu'elles font l'objet de prestations commerciales trompeuses, ces pratiques peuvent être dangereuses.

Peut-on vérifier si un praticien de soins non conventionnels est fiable ?

Non, il est impossible de le vérifier car ces pratiques ne donnent pas lieu à des diplômes nationaux, ces professions ne sont pas réglementées et n’ont pas d’Ordre. Aucun site ne peut se prévaloir d’avoir certifié qu’un praticien de médecine douce est fiable dès lors qu’il n’existe aucun organisme de certification reconnu permettant de vérifier les informations données par le praticien.

Qui peut dispenser des soins en France ?

L’exercice de la médecine est réservé aux seuls médecins. Toute personne qui, sans être médecin prend part à l’établissement d’un diagnostic ou d’un traitement de maladies, réelles ou supposées, par acte personnel, consultations verbales ou écrites, exerce illégalement la médecine. Des sanctions (2 ans d’emprisonnement et 30 000 euros d’amende) sont encourues pour l’exercice illégal de la profession de médecin, de chirurgien-dentiste, de sage-femme ou de biologiste-médical. (article L.4161-1 et L.4161-5 du code de la santé publique)

Concernant les médecins :

Les médecins ne sont pas autorisés à faire mention de qualifications qui ne figurent pas sur les listes établies par le conseil de l’Ordre des médecins. Cette liste est consultable sur le site du CNOM. (Conseil national de l’Ordre des médecins)

Concernant les professions paramédicales :

Les membres des professions paramédicales effectuent leurs actes sur prescription d’un médecin, sauf les actes qui relèvent de leur rôle propre. Pour consulter les données d'identité certifiées des professionnels de santé des répertoires RPPS et Adeli : https://annuaire.sante.fr/web/site-pro

Concernant les Psychothérapeutes :

L’usage professionnel du titre de psychothérapeute est réglementé par l’article 52 de la loi 2004-806 du 9 août 2004 relative à la politique de santé publique.

Concernant les Ostéopathes/Chiropracteurs :

L’usage professionnel du titre d’ostéopathe ou de chiropracteur est réservé aux personnes titulaires d’un diplôme sanctionnant une formation spécifique.

Quels sont les questions à se poser avant de faire appel à une pratique de soins non conventionnelle ?

  • Me suis-je bien renseigné sur les qualifications du praticien que je vais consulter ?
  • A-t-il, en parallèle de son activité, une qualification en tant que professionnel de santé ? Est-il enregistré auprès du registre des professionnels de santé (RPPS) ?
  • Est-ce que je fais appel à ce praticien en raison d’un échec de la médecine conventionnelle ?
  • Quelles sont les preuves d’efficacité de cette pratique non conventionnelle ?
  • Comment pourrais-je juger du résultat clinique ?
  • Si un problème apparaît, pourrais-je m’appuyer sur un professionnel de santé pour assurer le suivi ?
  • Me suis-je bien renseigné sur les risques liés à cette pratique ?
  • Ai-je consulté les avis d’autres patients ? Est-ce que ces avis sont vérifiés, puis-je leur faire confiance ?
  • Quel est le coût pratiqué ? Comment est-ce que je justifie ce coût ?

Que faire en cas d’insatisfaction ou en cas de problème avec une pratique non conventionnelle ?

Cela dépend de la nature du praticien :
  • Si le praticien exerce dans un établissement de santé, vous pouvez le signaler à la commission de relation avec les usagers et de la qualité de la prise en charge de l’établissement (CRUQ) ou saisir le directeur général de l’ARS.
  • Si le praticien est médecin ou exerce une profession paramédicale ou est pharmacien , vous pouvez le signaler au conseil départemental de son ordre ou saisir le directeur général de l’ARS.
  • Si le praticien est un professionnel autre que ceux autorisés à dispenser des soins, vous pouvez déposer plainte, par courrier simple, auprès du Procureur de la République près le tribunal de grande instance de votre lieu de résidence, qui transmettra au besoin au Procureur de la République territorialement compétent. Vous pouvez également déposer plainte auprès de la gendarmerie nationale ou du commissariat de police le plus proche de votre domicile.

Si vous êtes confronté à une situation que vous qualifiez de dérive sectaire ?

Informer la MIVILUDES (Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires) d'une dérive sectaire en cliquant sur le lien : https://contacts-demarches.interieur.gouv.fr/miviludes/informer-la-miviludes-d-une-derive-sectaire/

Si vous voulez être accompagné par une association de patients pour vous aider sur une action juridique ou simplement une information lié à certaines pratiques